Raccordement Hydro-Québec - Secteur Diageo
Dans le contexte du projet de conversion à l’électricité de la distillerie Diageo, à Salaberry-de-Valleyfield, Hydro-Québec doit construire une nouvelle ligne de transport souterraine à 120 kilovolts ...
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La Ville de Salaberry-de-Valleyfield met en place sa certification « Engagé pour la biodiversité » en déployant un projet-pilote d’ensemencement des pelouses pour les fleurir et les mettre en valeur, et ce, autant sur les espaces verts de la Ville que sur les terrains privés. L’objectif à long terme est de tisser un filet de biodiversité (trame verte) en diversifiant les variétés présentes dans les pelouses au bénéfice des pollinisateurs qui s’y nourrissent du printemps à l’automne.
Concrètement, la Ville procède à l’ensemencement d’un terrain test, l’arboretum Frédéric-Back (autour du carrefour giratoire de la rue Victoria), en vue de poursuivre par la suite l’analyse et l’identification d’autres terrains publics à fleurir en phase deux, en tenant compte des usages.
Les cours des citoyens représentant la majorité des espaces verts, la Ville lance aussi une certification à leur attention. Dans le cadre du projet-pilote, 25 seront sélectionnés et recevront la certification. « Cette année test est nécessaire pour encadrer les participants et s’assurer de ne pas causer de nuisances. Par cette initiative, nous sensibilisons à la beauté et à la nécessité de la biodiversité et voulons aussi convaincre les partisans d’un gazon uniforme que cette pratique n’est plus la norme. L’évaluation du projet-pilote devrait permettre un plein déploiement l’an prochain. Au fil des ans, la certification « Citoyen engagé pour la biodiversité » pourra s’étendre à d’autres volets, comme la présence de plantes indigènes dans les plates-bandes », a expliqué Marie-Lou Lacasse, conseillère en environnement à la Ville.
Les citoyens intéressés à afficher la certification « Engagé pour la biodiversité » peuvent s’inscrire en ligne. Leur terrain sera évalué par l’Escouade verte en tenant compte de la diversité des espèces et des différentes pratiques d’entretien. Ils recevront un sachet de semences variées pour fleurir davantage leur pelouse ainsi qu’un élément d’identification affichant leur engagement.
Par ses projets audacieux et l’amélioration de ses pratiques, la Ville ne cesse d’inspirer et d’encourager les changements. Le projet-pilote « Engagé pour la biodiversité » est digne d’une Ville-phare! Il est en totale cohérence avec notre planification stratégique et nos initiatives probiodiversité, comme la remise de semences pour pelouses fleuries à près de 800 familles l’an dernier, les distributions et plantations d’arbres ou encore la valorisation des plantes indigènes. Nos initiatives sont pensées pour générer un impact à long terme et stimuler le changement », a expliqué Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield.
Autre nouvel engagement, la Ville se lance dans la régénération de prairies fleuries, un habitat différent et complémentaire aux boisés qui constitue un autre écosystème nécessaire à certaines espèces. Un premier terrain vacant municipal a été sélectionné au coin des rues Donald et Notre-Dame. Il sera fauché une seule fois, avant l’hiver, afin d’éviter la pousse d’arbres et de maintenir un écosystème de type prairie. Aussi, une ambitieuse plantation citoyenne sera réalisée pour la semaine de la biodiversité 2023, en septembre, afin de multiplier les sites de régénération naturelle des boisés urbains. Ce sont huit terrains ou parcs qui ont bénéficié ces dernières années de plantations massives de petits arbres à racines nues dont la proximité vise à imiter la régénération et la compétition naturelle dans un boisé. Il n’y a rien de plus durable que ce que la nature choisit.
La Ville fait la promotion de la pelouse diversifiée depuis plus de dix ans parce que l’écopelouse est l’alternative naturelle aux traitements (pesticides et engrais). C’est l’action la plus simple à mettre en place pour stimuler la biodiversité et rendre les espaces verts résilients. Ils ne jaunissent pas lors des canicules et contribuent donc à la lutte aux îlots de chaleur, ils s’autoalimentent (pas besoin d’engrais), ils résistent aux ravageurs (pas besoin de pesticides), ne nécessitent pas d’arrosage et bien sûr nourrissent les pollinisateurs en milieu urbain.