Raccordement Hydro-Québec - Secteur Diageo
Dans le contexte du projet de conversion à l’électricité de la distillerie Diageo, à Salaberry-de-Valleyfield, Hydro-Québec doit construire une nouvelle ligne de transport souterraine à 120 kilovolts ...
La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a compris depuis plus d’un siècle l’importance de la forêt urbaine dans l’amélioration de la qualité de vie de ses citoyens. Depuis 1860, la fin de la période de déboisement agricole et l’accroissement continu de la population, une forêt urbaine a pris naissance avec la réalisation de projets de foresterie urbaine comme l’aménagement du parc Salaberry (1883 et 1885) et du parc Delpha-Sauvé (1936). Ces dernières années de nombreux projets d’aménagement ou de conservation de la forêt urbaine ont vu le jour : quatre ruelles vertes, boisés au Parc régional des Îles-de-Saint-Timothée (1989), Écoparc industriel (2012), dans le quartier de Grande-Île (2014), rives du site patrimonial de l’Entrée-Supérieure-de-l’Ancien- Canal-de-Beauharnois (2013), Arboretum Frédéric-Back (2014) et sentier Gisèle-Rémillard (2016).
Après tant d’initiatives, il est temps de donner aux Campivallensiens les moyens d’être partie prenante d’un projet de foresterie urbaine d’envergure et de dire ensemble : « Mon arbre pour tous! ». La Politique de l’arbre nous permettra d’atteindre les objectifs ambitieux du Plan d’action en développement durable, majeure en environnement (PADD-E).
La Politique de l’arbre vise à accorder à l’arbre sa juste place dans notre communauté, dans un intérêt collectif, en encourageant et en soutenant la planification, la plantation, la protection, l’entretien de qualité et le soin durables apporté à ce bien commun, tant par la Ville que par ses citoyens.
La Politique définit les paramètres de ce qui est acceptable et souhaitable en harmonisant et en optimisant nos pratiques de gestion de notre foresterie urbaine. Elle vise à garantir la pérennité de cette forêt en mettant en place des actions pour un couvert forestier vaste, en santé, résilient et diversifié.
Tous les arbres sur le territoire de Salaberry-de-Valleyfield sont concernés qu’ils soient sur terrain privé ou public, car chacun contribue au bien collectif de la forêt urbaine. Les citoyens considèrent à 87 % que l’arbre privé est un bien collectif au même titre que l’arbre public.
(sondage sur les arbres, via Internet, réalisé auprès de 213 citoyens en novembre 2016.)
Salaberry-de-Valleyfield totalise, selon l’évaluation de 2016,
544 220 arbres dont 85 % sont sur le domaine privé.
Conditions météorologiques extrêmes, changements climatiques, occurrence d’insectes, champignons, bactéries et envahisseurs exotiques peuvent endommager des secteurs entiers de forêt urbaine. Pour s’en prévenir, il faut investir dans une forêt bien diversifiée, entretenue et offrant un couvert d’arbres matures qui sera beaucoup plus résistant et durable!
Purifie l'air
Réduit l'eau de ruissellement et protège les sols
Embellit notre milieu de vie
Rend les quartiers, les rues et les espaces plus accueillants, moins monotones.
Réduit le bruit et plus encore...
Agit comme écran contre le bruit, les odeurs, la poussière et les polluants, etc., particulièrement à proximité d’une rue, de commerces ou d’industries.
Maintient la biodiversité
Fournit un habitat, nourriture et protection, propice au maintien de plantes et d’animaux.
Rafraîchit
Lutte contre les îlots de chaleur : il fait moins chaud sous les arbres qui interceptent de 60 à 98 % de la lumière, tout en utilisant la chaleur du soleil.
Améliore notre santé
Contribue à la cohésion sociale
Augmente la valeur des propriétés et de l'activité commerciale
Les propriétés agrémentées d’arbres matures peuvent voir leur valeur marchande augmenter de 7 à 15 %. La présence d’arbres accroît l’activité économique dans les quartiers commerciaux.
Engendre des économies pour les contribuables
La valeur des bénéfices de la forêt urbaine est obtenue en totalisant la réduction des coûts associés aux traitements des eaux, à l’assainissement de l’air, au chauffage, à la climatisation, au vieillissement des infrastructures, aux frais médicaux, à la criminalité et au vandalisme. Par exemple, la valeur de la forêt urbaine de Montréal est évaluée à 4,5 milliards de dollars par année en termes de bénéfices écologiques, sociaux et économiques.
Réduit les coûts de chauffage et de climatisation
54 actions concrètes réparties entre quatre grandes orientations donnent vie à notre Politique de l’arbre.
Pour lire les 54 actions, consultez la Politique de l'arbre.
85 % des arbres du territoire se trouvent sur des terrains privés. Pour vous permettre d’agir, des outils viendront s’ajouter à ceux déjà disponibles (outils Web, service-conseil, conférences, documentation, etc.) pour aider à :
Réglementation municipale
La Politique de l’arbre changera prochainement des réglementations municipales concernant notamment l’abattage des arbres, l’entretien, la protection et le fauchage des terrains. Surveillez les journaux et le Bulletin municipal.
Politique de l’arbre
Comprendre et savoir pour respecter et protéger… Consultez l’intégralité de la Politique de l’arbre.
Afin de témoigner du rôle que joue notre forêt, la Ville nomme un arbre emblème le Micocoulier occidental (Celtis occidentalis L.) Non pas pour le planter à grande échelle, mais plutôt pour faire connaître son statut particulier, le mettre sur un piédestal, en profiter pour sensibiliser la population sur son écosystème fragile et célébrer la chance unique que nous avons de le retrouver naturellement à Salaberry-de-Valleyfield. Cet arbre, pouvant atteindre une hauteur de 18 m et étant résistant à nos conditions urbaines, personnifie à merveille la Politique de l’arbre de Salaberry-de-Valleyfield.
Micocoulier occidental : arbre à moyen déploiement - Écorce unique, brune grisâtre, aspect proche du liège - Feuilles rugueuses de couleur vert-jaunâtre - Produit des baies pourpres persistant tout l’hiver - Peut vivre jusqu’à 150 ans.
Le lancement de la politique de l'arbre - Reportage par Cogeco TV