Raccordement Hydro-Québec - Secteur Diageo
Dans le contexte du projet de conversion à l’électricité de la distillerie Diageo, à Salaberry-de-Valleyfield, Hydro-Québec doit construire une nouvelle ligne de transport souterraine à 120 kilovolts ...
Évitez les mauvaises surprises avec un peu de planification en suivant la stratégie du bon arbre au bon endroit ce qui permettra aux générations à venir de jouir des bienfaits des arbres plantés.
Privilégiez des essences d’arbres variées afin :
La plantation des espèces d’arbres, arbustes et plantes suivantes est interdite sur tout le territoire municipal (Règlement 150) :
La plantation des espèces d’arbres et arbustes suivantes est défendue en deçà de 30 m de toute construction, de toute voie publique, d’une conduite d’égout sanitaire ou pluvial, d’une conduite d’aqueduc, d’un puits ou d’une installation septique :
Dans le cas de plantations en bande riveraine, cette distance est réduite à 5 m pour les espèces de Saules (Salix sp.).
Remplir la cuvette d’eau après la première semaine, puis toutes les deux ou trois semaines par la suite. Replacer le paillis une fois par an. Enlever les tuteurs à la fin de l’année suivant la plantation. Protéger les troncs avec un grillage métallique ou une spirale antirongeurs durant quelques années selon la susceptibilité des espèces d’arbres. Éviter de couper l’herbe près du tronc et placer plutôt du paillis.
S’ils sont plantés au bon endroit, qu’ils ne présentent pas une menace pour la sécurité et qu’ils sont en santé, les arbres, étant donné tous les bienfaits qu’ils apportent, devraient être conservés et, pour cela, entretenus adéquatement.
Un entretien adéquat, c'est une intervention :
L’élagage est un moyen d’entretient nécessaire, car les arbres sont des organismes vivants dont la principale caractéristique est de produire de la matière ligneuse (bois) qui leur permet de croître en hauteur, tout en étant victime de différents stress et pathologie, même si les arbres ont la capacité de s’adapter aux conditions de leur environnement.
Sur les 544 220 arbres que compte Valleyfield 85 % sont sur le domaine privé. C’est dire combien la qualité de l’entretien de ces arbres est cruciale pour la solidification de la canopée collective. Malheureusement, les cas d’étêtage sont extrêmement répandus sur le territoire et mettent très fortement en danger la santé des arbres et leur pérennité. Il est donc essentiel de faire affaire avec un entrepreneur respectueux des bonnes pratiques soutenues par la science.
Concrètement, dans la plupart des cas il ne faut pas enlever plus de 20 % des branches d'un arbre dans une même opération. La taille abusive constitue un des principaux facteurs pouvant affaiblir les arbres.
L’étêtage ou la taille excessive sont à proscrire (photo de droite), car ils provoquent l’apparition d’une multitude de branches fragiles (gourmands) et précipitent le déclin et la mort de l’arbre. Malgré cela, cette mauvaise pratique est solidement ancrée dans les mentalités.
Concrètement, étêté consiste à réduire l’envergure de la ramure d’un arbre de façon plus ou moins importante. La perte majeure de la masse foliaire de l’arbre déséquilibre le système biologique de l’arbre et provoque d’importantes réactions de défense comme la production de gourmands, des rejets de réactions. Ces branches poussent rapidement, car l’arbre tente de récupérer sa hauteur initiale. Malheureusement, les gourmands prennent appui sur le nouveau bois, au lieu d’être ancrés au cœur du bois de la branche d’origine. Ils sont donc beaucoup plus fragiles et plus susceptibles de briser lors des journées de tempête ou de vents violents.
En plus, les plaies causées par l’étêtage sont difficiles à cicatriser. Elles provoquent régulièrement des cônes de pourriture. À moyen et long terme, l’intégrité structurale de la tige étêtée est compromise et plus à risque de briser.
Saviez-vous qu'étêter un arbre peut entraîner de graves dommages pour celui-ci et son environnement, en plus de causer des risques pour votre sécurité? Cette pratique entraîne des conséquences néfastes telles que :
Différentes options sont à votre disposition afin d'éviter d'étêter votre arbre :
1. Faites appel à des élagueurs qualifiés pour une taille adaptée et respectueuse de l'arbre. Le but est de garder le port naturel de l’arbre. Assurez-vous qu’ils détiennent un diplôme professionnel en arboriculture et élagage, et idéalement, que la compagnie soit membre de la société internationale d’arboriculture du Québec (SIAQ).
2. Si votre arbre est déjà étêté, demandez à votre professionnel une taille de restructuration. Cela consiste à choisir les branches d’avenir, supprimer les branches vouées à la pourriture et au dépérissement, dans le but de retrouver le port naturel de l’arbre.
3. Informez-vous : consultez les experts en élagage ou communiquez avec le Service de l'environnement de la Ville pour toute question relative à l'entretien de vos arbres au 450 370-4300.
Plus de 80 % des racines d’un arbre se situent dans les premiers 30 cm de terre. Lors de la planification des travaux de construction ou de paysagement, il faut donc absolument protéger adéquatement le système racinaire des arbres pour éviter de provoquer leur mort, quelques années plus tard.
Quoi faire? Lors des travaux, une clôture de protection doit être installée autour de l'arbre à conserver. La surface à protéger est de dix fois le diamètre du tronc de l’arbre.
Lire : " Quelle longueur peuvent atteindre les racines d’un arbre? "
Un permis est requis pour tout abattage d’arbre dont le diamètre du tronc mesuré à 1 m du sol est supérieur à 10 cm.
Selon un ratio de 1 arbre/ 275 m² de superficie de terrain, le propriétaire devra remplacer l’arbre abattu :
*Pour les propriétés qui sont assujetties au règlement concernant les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), une analyse particulière devra être effectuée avant l’émission du permis d’abattage d’arbre.
Pour toute urgence reliée au Service de l'environnement, composez le 450 370-4300, 24 h / 24 h, 7 jours sur 7.
Par ailleurs, s’il n’y a pas d’urgence, il est possible de faire une requête en ligne via l'Espace citoyen, qui sera traitée à l’ouverture des bureaux.