Raccordement Hydro-Québec - Secteur Diageo
Dans le contexte du projet de conversion à l’électricité de la distillerie Diageo, à Salaberry-de-Valleyfield, Hydro-Québec doit construire une nouvelle ligne de transport souterraine à 120 kilovolts ...
Les plantes envahissantes, particulièrement les exotiques, sont plus performantes et compétitives. Elles prolifèrent au point de nuire aux plantes indigènes, à la biodiversité, à l’équilibre de notre écosystème et même à l’utilisation d’espaces verts. Il est essentiel d’identifier ces plantes nocives qui peuvent avoir un impact économique considérable, causer l’extinction d’espèces indigènes et contaminer sournoisement nos paysages…
Véritable peste végétale, la renouée du Japon (" Reynoutria japonica ") est ultra envahissante. Les puissantes racines toxiques pour les autres végétaux de cette plante exotique peuvent s’étendre jusqu’à 2 m de profondeur et 7 m de large. Elle se propage rapidement et dresse des haies qui isolent. Elle est presque impossible à éradiquer. Il est donc primordial de ne pas la déplacer.
Conseils et astuces pour la contrôler :
Plante non répertoriée sur le territoire de Salaberry-de-Valleyfield. Ne pas la confondre avec le panais sauvage (très présent lui)
En plus d'être envahissante, elle est nuisible pour la santé et l’environnement. Elle peut provoquer de graves réactions cutanées semblables à des brûlures. Le contact avec la sève, suivi d’une exposition au soleil, peut provoquer l’apparition d’érythème et d’œdème locaux (peau rouge et enflée), des ampoules ou encore des lésions cutanées parfois graves ressemblant à des brûlures de premier ou de deuxième degré. Les symptômes peuvent se développer jusqu’à 48 heures après l’exposition à la sève. Une pigmentation brune ou des cicatrices peuvent subsister même après la guérison.
La berce du Caucase aime les milieux perturbés et humides (ex. : les fossés, le bord des cours d’eau, des routes, des chemins de fer…), mais elle peut aussi se retrouver dans d’autres habitats tels que les champs et les terrains vagues. Chaque plante peut facilement produire 20 000 graines, voir même jusqu’à 100 000. Très compétitive, elle peut coloniser rapidement le milieu au détriment de la flore indigène.
C’est une grande plante herbacée impressionnante qui ne passe pas inaperçue!
Il faut différencier la berce du Caucase de la berce laineuse ou grande berce (Heracleum maximum, syn. H. lanatum) qui est indigène en Amérique du Nord et de plus petite taille.
Principaux caractères pour la distinguer :
Pour signaler la présence de berce du Caucase, veuillez enregistrer votre observation avec l’outil Sentinelle ou remplir le formulaire du MDDELCC. Il est essentiel de photographier le plant pour permettre aux professionnels du Ministère de confirmer votre observation.
Veuillez également aviser votre municipalité de la présence de cette plante exotique envahissante.
En tout temps, si vous pensez avoir été en contact avec cette plante et présentez des irritations de la peau, vous pouvez contacter la ligne INFO SANTÉ au 8-1-1.
Le panais sauvage est une plante toxique qui s'apparente à la berce du Caucase. Elle est présente en grandes quantités un peu partout au Québec et particulièrement au sud de la province, notamment à Salaberry-de-Valleyfield. La sève du panais sauvage ou panais vénéneux peut causer de graves brûlures.
Si vous entrez en contact avec la sève du panais sauvage, il suffit de ne pas s'exposer au soleil pour éviter des lésions corporelles. Le contact initial avec la plante est indolore; les symptômes apparaissent seulement après quelques heures.
Comme cette plante est très abondante, surtout sur les talus le long des routes, des autoroutes et des pistes cyclables, on ne peut penser l’éradiquer. L’idéal est donc de savoir la reconnaître pour éviter d’entrer en contact avec elle. Si on ne peut l’éviter, il est important de bien se couvrir pour prévenir tout contact avec la sève.
En cas de contact avec la sève :
Le meilleur moment est au printemps lorsque le sol est humide.
Le meilleur moyen est de l’arracher en retirant la plus grande partie possible de la racine pivotante à l’aide d’une pelle ronde, d’une bêche ou d’un couteau à long manche.
Il faudra par la suite faire un suivi régulier pour retirer toute repousse. Vous pouvez aussi couvrir la zone infestée d’une toile géotextile après avoir coupé les racines et les tiges afin d’entraver les repousses.
Pour de grandes superficies, on peut opter pour la tonte. Celle-ci sera plus efficace si elle est effectuée juste après le point culminant de la floraison, mais avant que n’apparaissent les graines à la fin de l’été ou au début de l’automne.
Lors des travaux d’élimination, protégez toutes les parties de votre corps, y compris le visage et les yeux. Une fois l’arrachage effectué, lavez vos vêtements, vos gants en les retournant à l'envers, ainsi que vos outils.
L’herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia L.) représente une préoccupation significative pour le réseau québécois de la santé publique depuis plus de 30 ans. Elle constitue la plus importante cause de rhinite allergique saisonnière dans tout le nord-est de l’Amérique du Nord et serait responsable d’environ 75 % des allergies aux pollens, affectant environ 1 Québécois sur 10.
L’herbe à poux est une plante annuelle envahissante très répandue au Québec, particulièrement dans la vallée du Saint-Laurent. C’est une espèce qui germe tôt au printemps et qui atteint le stade de floraison et commence à libérer son pollen vers la mi-juillet. La libération du pollen se poursuit jusqu’au premier gel automnal. Un seul plant d’herbe à poux peut produire plusieurs millions de grains de pollen très légers qui seront facilement transportés par le vent et qui risqueront d’être inhalés par l’humain. La plus grande quantité de ce pollen se déposera dans un rayon de 1 km du plant. De plus, un plant peut produire jusqu’à 3 000 graines qui ont la capacité de survivre dans le sol plus de 40 ans. La majorité de ces graines se retrouvera dans un rayon de 2 m de la plante.
Source : ministère de la Santé et des Services sociaux
Le meilleur moyen pour contribuer au mieux-être des gens allergiques est de contrôler cette plante sur nos terrains en utilisant des méthodes appropriées comme l’arrachage et la tonte.
Chaque plant d’herbe à poux peut produire jusqu'à 3 000 graines, desquelles naîtront environ 600 nouveaux plants l’an prochain. Il n’est donc pas trop tard pour passer à l’action même si la plante est en fleur. Il faut simplement prendre plus de précautions.
Par exemple, plutôt que de couper les plants en fleurs, arrachez-les. Une fois arrachés, déposez les dans un sac à ordures pour éviter de disséminer les graines ce qui permettra de réduire l’apparition des plants l’année suivante.
Du début d’août jusqu’à la mi-septembre, les fleurs de la plante prennent forme et relâchent leur pollen dans l’air.
Pour faciliter la vie des personnes allergiques en minimisant les symptômes d’allergies dues à l’herbe à poux, il faut :
Cette plante aime les milieux humides, les rives des plans d’eau et les fossés agricoles, mais peut aussi coloniser des milieux plus secs. Avec sa tige souterraine qui s'agrandit de plusieurs mètres par année et sa production de plusieurs milliers de graines annuellement qui se propagent, elle forme des peuplements denses (5 m de hauteur, densité de 200 tiges par m2) couvrant plusieurs hectares. C'est une véritable menace à la biodiversité.
L'Escouade verte municipale est là pour valider la présence de la plante, vous informer sur la problématique et vous conseiller pour la contrôler.
La Ville ne peut contraindre un citoyen à retirer cette plante. Si la plante se trouve de part et d'autre d'une propriété, les voisins doivent s'entendre sur l'intervention à réaliser.
De mai à la fin août
Lundi au jeudi : 7 h 00 à 17 h 00
Vendredi : 7 h 30 à 16 h 30