Raccordement Hydro-Québec - Secteur Diageo
Dans le contexte du projet de conversion à l’électricité de la distillerie Diageo, à Salaberry-de-Valleyfield, Hydro-Québec doit construire une nouvelle ligne de transport souterraine à 120 kilovolts ...
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Les bernaches ou communément appelées « outardes », comme les canards et autres animaux sauvages, NE DOIVENT PAS ÊTRE NOURRIS, car cela peut nuire à l’environnement, à notre habitat, à la santé de ces animaux et modifier leur comportement.
Dans la Ville, des panneaux avisent, à certains endroits fréquentés, comme le parc Delpha-Sauvé ou la plage du Parc régional des Îles-de-Saint-Timothée, de ne pas les nourrir.
Ils pourraient souffrir de problèmes diététiques et de problèmes de nutrition – il vaut mieux que les oiseaux constituent leurs réserves en se déplaçant d’un lieu à l’autre à la recherche d’un régime alimentaire naturel et sain. Le pain peut se coller dans leur gorge et les empêcher de déglutir. Le pain leur cause aussi des douleurs digestives car elles sont herbivores;
En devenant moins farouches, ils sont plus vulnérables au danger et peuvent également développer des comportements agressifs s’ils sont habitués d’être nourris par l’homme.
Les oiseaux deviennent plus agressifs et développent un esprit de compétition entre eux au fur et à mesure que les populations se concentrent. Cela peut poser des risques pour la sécurité humaine. Ils doivent aussi survivre dans un monde plein de dangers (les chiens, les chats, les voitures et les humains). Il y a donc des risques pour la sécurité humaine;
Le surpeuplement dans un secteur restreint peut entraîner la dégradation de l’habitat – le surpâturage peut endommager les zones herbeuses.
Saviez-vous qu’une bernache du Canada adulte mange jusqu’à 1,8 kg (4 lb) d’herbe par jour et libère jusqu’à 0,9 kg (2 lb) de matières fécales quotidiennement?
Il ne suffit que de quelques minutes pour constater que la piste cyclable et les sentiers asphaltés du parc Delpha-Sauvé en sont jonchés. Les parcs, les pelouses et les terrains de golf bien entretenus, qui longent les étangs ou les plans d’eau, constituent un habitat idéal où les bernaches du Canada peuvent paître.
Lorsque les bernaches du Canada parviennent à nicher dans un endroit, elles reviennent généralement au même site de nidification année après année tout comme leurs petits. Si elles ne sont pas contrôlées, les populations de bernaches dans les zones urbaines elles pourraient doubler en quelques années. Les bernarches du Canada pondent d’ordinaire de trois à six œufs par année et leur durée de vie peut atteindre 24 ans.
Les bernaches du Canada s’adaptent remarquablement bien – on les a observées nichant dans les arbres, les fossés en bordure de la route, à proximité des piscines et même sur des toits plats.
Si des bernaches vont sur votre terrain, c’est parce que quelque chose les attire : nourriture, site gazonné, plans d’eau, structures propices à la nidification (îles, toits, etc.).
Bien qu’on vous invite à la tolérance, de simples trucs peuvent dissuader la sauvagine de prendre possession de votre chez-vous ou de certains espaces publics :
Si votre terrain n’est plus attirant, les petites familles vont se trouver un autre lieu plus accueillant! L’espèce ne suscite aucune préoccupation de conservation à l’heure actuelle. Toutefois, l'oiseau est protégé en vertu de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM).
« La plupart des populations de bernaches du Canada se reproduisent dans des régions nordiques éloignées et migrent vers le sud pour y passer l’hiver : elles ne sont présentes dans le sud du Canada qu’au printemps et à l’automne. On qualifie couramment ces bernaches de migratrices. Par contre, d’autres bernaches du Canada passent toute l’année dans plusieurs régions et sont qualifiées de « résidantes ». Bien que ces bernaches passent la totalité de l’année dans le sud du Canada, bon nombre d’entre elles peuvent migrer vers le sud durant de courtes périodes au plus fort de l’hiver. Contrairement aux croyances populaires, ces bernaches « résidantes » ne sont pas des bernaches migratrices qui ont cessé de migrer, mais elles résultent simplement de l’accroissement des populations reproductrices locales qui se sont établies à la suite de réintroductions ou de la croissance naturelle des populations. Comme les jeunes bernaches ont tendance à revenir nicher où elles ont été élevées et qu’elles apprennent de leurs parents les voies migratoires, ces populations locales continuent de croître d’une génération à l’autre. »
Source : extrait du manuel de gestion CAGO 2010 du Service canadien de la faune d’Environnement Canada
L’outarde est un oiseau terrestre qui possède un bec et des pattes de poule. On ne retrouve pas ces espèces de la famille des otididés ici (Voir la photo de gauche). Quant à la bernache du Canada, elle appartient à la famille des oies, cygnes et canards soit, les anatidés. Elle est caractérisée par un bec aplati et des pattes palmées. C’est un oiseau aquatique. Cette espèce indigène a été introduite en Europe au cours des trois derniers siècles. Les premiers colons baptisèrent donc notre bernache "outarde" en raison de sa ressemblance avec l’outarde canepetière mâle. (Photo de droite).