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La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a déposé, lors de la séance du conseil municipal du 13 juin, son rapport financier pour l’année 2022. Confirmant la situation financière enviable de la Ville, le rapport fait état d’un surplus de 24 288 177 $, incluant un montant de 1 702 059 $ attribuable à la Société du port de Valleyfield. C’est donc dire qu’un montant de 22 586 118 $ pourra être affecté à différents projets et réserves par le conseil municipal.
Le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, a fait savoir que ces résultats profiteront avant tout aux citoyens et contribuables. « Alors que de très nombreuses villes, peinant à conjuguer avec l’inflation, ont contraints d’annoncer de drastiques hausses de taxes au dernier budget, nous sommes parvenus à faire bande à part en décrétant une baisse de la taxation foncière pour la maison moyenne », a -t-il fait remarquer.
« Le conseil demeure déterminé à poursuivre ses investissements massifs pour la réfection de nos infrastructures souterraines, nos rues et nos trottoirs. Nous avons un énorme rattrapage à faire, mais nous investissons actuellement le maximum de ce que l’organisation est en mesure de gérer en même temps, comme en témoignent les nombreux chantiers aux quatre coins de la ville. Nous poursuivrons également, entre autres, nos projets d’amélioration de nos infrastructures sportives (terrains, plateaux, arénas, etc.) et la modernisation de nos parcs afin que ceux-ci soient dignes d’une ville dynamique et prospère », a-t-il ajouté.
Alors même que les investissements dans les infrastructures et équipements augmentent considérablement, la dette suit plutôt le chemin inverse. Se situant à 123,3 M$, l’endettement à la charge exclusive de l’ensemble des contribuables a diminué de 7,6 M$ par rapport à 2021. Le ratio du service de la dette est donc en baisse de 7,5 % par rapport au budget total de la Ville et le ratio de la dette à l’ensemble en baisse de 17,1 % par rapport à notre richesse foncière uniformisée (RFU), deux indicateurs utilisés dans la Politique de la gestion de la dette adoptée en mars 2020.
« Nos performances actuelles nous permettent d’investir massivement dans nos infrastructures pour lesquelles un grand rattrapage est à faire, de diminuer notre dette et de constituer des réserves pour les moins bonnes années et les imprévus. Peu de villes peuvent en faire autant! », s’est félicité Miguel Lemieux.
