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La Ville certifie trois institutions publiques et lance sa seconde certification

21 juin 2024
Nouvelle

Un an après avoir lancé sa certification « Engagé pour la biodiversité » et à l’aube du déploiement de la deuxième phase du projet, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield est fière d’annoncer la certification des pelouses de trois instances campivallensiennes.

Fiers partenaires de la Ville en matière de biodiversité, le Cégep de Valleyfield, l’hôpital du Suroît ainsi que le Centre de collection de l’université McGill deviennent ainsi les trois premières institutions publiques du territoire à obtenir la certification de pelouse fleurie. « Nous sommes convaincus que nos trois ambassadeurs sauront promouvoir la pelouse fleurie à travers les institutions, commerces et industries sur notre territoire et qu’ils partageront aussi ces bonnes pratiques au-delà des frontières de notre belle Ville afin de permettre à la biodiversité de jouer pleinement son rôle primordial dans la résilience aux changements climatiques », souligne Marie-Lou Lacasse, coordonnatrice arboriculture et horticulture à la Ville.

« Le Cégep de Valleyfield souhaite prioriser des actions concrètes en termes de développement durable, qui est l’une des orientations prioritaires de notre plan stratégique 2023-2028. Ce partenariat, avec la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, nous offre l’occasion d'accroître le virage vert et permettra de développer l’écologisation dans notre milieu. Un projet pour la biodiversité dans lequel nous sommes heureux de nous engager », souligne Marc Rémillard, directeur général.

De son côté, l’hôpital du Suroît devient également la première institution du milieu de la santé à être certifiée en territoire campivallensien. « Cette initiative de soutien aux pollinisateurs s’inscrit dans notre démarche de développement durable et santé environnementale au CISSS de la Montérégie-Ouest. Nous sommes fiers de participer, en tant qu’ambassadeur institutionnel, à la vitalité des écosystèmes du territoire, car ceux-ci contribuent à la santé de tous », énonce Alain Desmarais, directeur des services techniques de l’hôpital du Suroît.

Même son de cloche pour l’université McGill. « L’équipe du centre des collections de l’université McGill s’efforce d’adopter des pratiques écoresponsables et durables pour réduire son impact sur l’environnement. Étant donné que l’équipe et le projet sont récents, c’est le moment idéal pour mettre en place de bonnes pratiques et des engagements concrets, favorisant ainsi le développement d’une culture de travail durable. Nous sommes ravis de participer à la phase 2 du projet Engagé pour la biodiversité de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, en promouvant les pelouses fleuries », souligne Anne-Marie Fournier, superviseure du centre de collection McGill.

Lancement de la seconde certification

À pareille date l’an dernier, le Service de l’environnement de la Ville déployait le projet pilote de pelouses fleuries qui visait à certifier 25 terrains privés du territoire. Les citoyens ont grandement répondu à l’appel alors que 40 pelouses ont pu être certifiées au cours de l’été 2023 et que 35 sont déjà en attente d’une évaluation pour 2024. Vu la popularité du projet, le Service de l’environnement poursuit son plan d’action et lance donc officiellement la seconde certification : les plates-bandes indigènes.

Un choix ingénieux

L’ajout de plantes indigènes dans les plates-bandes se veut une décision payante en raison du fait qu’elles sont adaptées au climat local et aux conditions du sol, qu’elles nécessitent moins d’eau et de fertilisant, qu’elles fournissent abri et nourriture à la faune, qu’elles évitent l’usage de pesticides et qu’elles contribuent grandement à la santé du sol et de l’eau. Une visite chez les pépiniéristes locaux suffit pour s’en procurer alors que ceux-ci en possèdent une grande variété.

« Pour nos citoyens, c’est la suite logique à cette transition qu’ils ont amorcée collectivement depuis 10 ans avec le retrait des pesticides de synthèse et la règlementation municipale sur les pesticides. Nous avons maintenant le désir d’aller plus loin, de revoir l’utilisation que l’on fait de nos pelouses et de nos plates-bandes. Ces espaces perçus comme des lieux plus artificiels auparavant sont maintenant des opportunités d’inviter la nature chez soi », renchérit madame Lacasse.

Et la Ville ne compte pas s’arrêter là! Les citoyens sont invités à joindre le mouvement et à suivre l’évolution de ce concept novateur alors qu’au cours des prochaines années, trois nouvelles certifications feront leur apparition dans le cadre du projet Engagé pour la biodiversité. En attendant, les citoyens intéressés à s’afficher aux couleurs du projet et à obtenir les deux premières certifications peuvent s’inscrire en cliquant ici. Leur terrain sera évalué par l’Escouade verte en tenant compte de la diversité des espèces et des différentes pratiques d’entretien. Ils recevront un sachet de semences variées pour fleurir davantage leur pelouse ainsi qu’un élément d’identification affichant leur engagement.

Photo 1 – de gauche à droite : Marie-Lou Lacasse, (coordonnatrice arboriculture et horticulture - Ville de Salaberry-de-Valleyfield), Lee Anne Gagnon-Montgrain (conseillère à la vie étudiante en développement durable - Cégep de Valleyfield), Charles Labelle et Raphael Vendramini (membres de l’Escouade verte – Ville de Salaberry-de-Valleyfield) et Marc Rémillard (directeur général - Cégep de Valleyfield)

Photo 2 – de gauche à droite : Alain Desmarais (directeur des services techniques de l’hôpital du Suroît), Annie Lalonde (conseillère cadre en développement durable – CISSSMO) et Marie-Lou Lacasse (coordonnatrice arboriculture et horticulture - Ville de Salaberry-de-Valleyfield)

Photo 3 – de gauche à droite : Rebecca Cocher, Charles Labelle et Raphael Vendramini (membres de l’Escouade verte – Ville de Salaberry-de-Valleyfield), Anne-Marie Fournier, Chris Storrow, Carlo Della Motta, Mélissa Martella (Université McGill) et Marie-Lou Lacasse (coordonnatrice arboriculture et horticulture - Ville de Salaberry-de-Valleyfield).