Le projet
Outre la stabilisation des berges, rappelons que le concept de réaménagement se compose de plusieurs projets riverains visant à faire de Salaberry-de-Valleyfield un lieu de destination prestigieux à l'ambiance unique, à confirmer le positionnement de la ville comme pôle nautique, à bâtir un aménagement urbain durable qui améliore l’accessibilité à la baie, de même qu’à exploiter harmonieusement le potentiel récréotouristique, commercial et institutionnel du centre-ville en vue de favoriser le développement de nouveaux marchés.
Les travaux, rendus obligatoires en raison de l’érosion naturelle, sont aussi l’opportunité de proposer des aménagements bonifiant la qualité de vie, l’attractivité et l’expérience à destination. « Quiconque circule aux abords de la Baie-Saint-François remarque que l’état des berges se détériore année après année. Avec ce premier appel d’offres, la Ville se doit de prioriser les sites qui se sont le plus dégradés. La réalisation complète du projet prendra donc assurément plusieurs années, mais nous sommes malgré tout très heureux de pouvoir finalement débuter la première phase des travaux. C’est le début d’une nouvelle ère pour notre centre-ville », souligne Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield.
Mesures environnementales
À noter qu’en parallèle des travaux de stabilisation, la Ville s’est engagée à réaliser un projet de compensation des impacts du projet sur le milieu. Le projet compensation, accepté par le ministère de l’Environnement du Québec et Pêches et Océans Canada, vise la création de récifs artificiels pour les poissons dans le lac Saint-François, vers le secteur de la ville de Saint-Zotique. Ce projet expérimental est élaboré en collaboration avec la firme EXP et le comité ZIP du Haut-Saint-Laurent. La construction des récifs pourrait commencer dès 2025.
Futur parc Marcil
De son côté, la demande d’autorisation pour la portion terrestre du parc Marcil est toujours en analyse par le ministère de l’Environnement.